Le jeûne hydrique signifie le bannissement d’absolument tous les aliments sauf l’eau qui doit être consommée sans modération.
Ne pas manger d’aliments solides, ou supprimer certaines boissons existent depuis des siècles. Le médecin grec Hippocrate conseillait l’abstinence de nourriture ou de boisson pour les maladies qu’il considérait comme le résultat d’une suralimentation.
Depuis les années 1980, la réapparition de la recherche sur le jeûne a permis d’élucider les avantages physiologiques potentiels du jeûne hydrique. Faire le jeûne hydrique dans le but de perdre du poids comblé avec une alimentation ainsi qu’un mode de vie sain serait une méthode efficace.
Attention, le jeûne hydrique n’est pas sans risque. Alors rentrons dans le vif du sujet sur le jeûne hydrique maintenant !
Qu’est-ce que le jeûne hydrique ?
Le jeûne hydrique consiste à ne plus rien consommer hormis de l’eau dans un environnement de repos complet, selon le Dr Alan Goldhamer. Le docteur dit que le jeûne hydrique est l’un des meilleurs moyens pour aider le corps à aller mieux.
Cette vidéo est une longue interview du Dr Goldhamer sur le jeûne hydrique.
Quelles sont les raisons du jeûne hydrique ?
Le jeûne hydrique peut être bénéfique pour la santé car il peut aider à perdre du poids. La désintoxication des substances chimiques toxiques stockées dans les cellules adipeuses, le renforcement du système immunitaire, la réduction de l’inflammation et l’autophagie.
Les bienfaits sur l’image suivante sont les bienfaits potentiels du jeûne hydrique selon des experts du jeûne comme le Dr Françoise Wilhelmi De Toledo.

- Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques : Diabète sucré de type II, obésité, syndrome métabolique, hyperlipidémie.
- Maladies du système cardiovasculaire : Hypertension, maladie coronarienne, insuffisance cardiaque.
- Maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif : Polyarthrite rhumatoïde, spondylarthropathie, maladies dégénératives de l’appareil locomoteur, douleurs chroniques du bas et du haut du dos, fibromyalgie.
- Maladies du système nerveux : Migraine, céphalées chroniques de type tension.
- Troubles psychologiques : Trouble de l’humeur dépressive, épuisement psychovégétatif.
- Maladies de l’appareil digestif : Maladies gastro-intestinales fonctionnelles, syndrome du côlon irritable, maladies inflammatoires de l’intestin, constipation chronique, stéatose hépatique.
- Maladies de l’appareil respiratoire : Bronchite chronique, bronchopneumopathie chronique obstructive, asthme, sinusite chronique, rhinite allergique, diathèse allergique.
- Maladies de l’appareil génito-urinaire : Cystite récurrente, dysménorrhée et syndrome prémenstruel, syndrome climatérique, troubles de la fertilité.
- Maladies de la peau : Neurodermatite, psoriasis, urticaire, acné.
En dehors de ses bienfaits, le jeûne hydrique était une ancienne religion indienne nommée “jaïnisme”. Le but était de consommer que de l’eau bouillie et aucune nourriture pendant une à deux semaines lors des anniversaires, des fêtes et des jours saints.
Comment pratiquer et tenir le jeûne hydrique ?
Qu’il soit effectué de manière intermittente ou prolongée, le jeûne hydrique nécessite un protocole diététique qui est idéalement guidé par des cliniciens pour garantir la sécurité et l’efficacité. Voici les étapes à suivre avant d’effectuer un jeûne hydrique.

Étape 1 : Déterminer si vous êtes un candidat au jeûne hydrique
Au premier abord, le jeûne hydrique pourrait être réalisé par tout le monde mais il existe quelques exceptions à prendre en compte. D’après plusieurs études fiables, les patients suivants ne devraient pas tenter le jeûne à l’eau :
- Les enfants et les adolescents ont des besoins nutritionnels accrus pour leur croissance ainsi que leur développement et, à ce titre, le jeûne peut avoir des conséquences psychologiques et physiologiques négatives.
- Les personnes âgées (75 ans et plus) doivent éviter de jeûner en raison du risque accru de complications.
- Les femmes enceintes et allaitantes ont des besoins énergétiques et nutritionnels précis, qui, s’ils sont supprimés, même pour une courte période, peuvent être préjudiciables à la fois à la mère et à l’enfant.
- Les personnes souffrant d’une infection active, présentant un risque d’infection répétée ou présentant une immunodépression persistante doivent s’abstenir de pratiquer le jeûne hydrique.
- Le diabète sucré est une contre-indication au jeûne selon l’American Diabetes Association, même si les partisans du jeûne hydrique affirment que le jeûne favorise la sensibilité à l’insuline et le contrôle du glucose, ainsi qu’une modeste diminution du poids corporel, bien que peu de preuves existent pour étayer ces arguments.
- L’anorexie mentale et d’autres troubles de l’alimentation excluent le recours au jeûne hydrique.
- Les maladies avancées des systèmes cérébro-vasculaire, rénal et hépatique constituent des contre-indications.
Étape 2 : Faire une évaluation médicale avant le jeûne
Avant de faire un jeûne hydrique, il est conseillé de faire une évaluation médicale. Il faut aussi regarder tous les médicaments fixés, comme les stéroïdes, les contraceptifs, les antihypertenseurs ou les anticonvulsivants, qui peuvent être influencés par les restrictions caloriques.
Étape 3 : Préparer le corps
Si les deux premières étapes sont ok, alors maintenant, il est temps de préparer votre corps. Selon, les médecins, il est recommandé de suivre un régime équilibré riche en aliments d’origine végétale.
Cela contient, les céréales complètes, les fruits et légumes frais, les légumineuses, les noix et l’huile d’olive. Il est recommandé d’éviter les repas transformés et hypercaloriques, les boissons gazeuses, les boissons caféinées et l’alcool.
Étape 4 : Préparer son environnement
Selon le professeur Lawrence E. Armstrong, quand vous pratiquez le jeûne hydrique, vous devez boire minimum 1,8 litre chaque 24 heures. De plus, il est important d’avoir un approvisionnement abondant en eau filtrée ou distillée.
Étape 5 : Effectuer des changements comportementaux clés pendant le jeûne
Durant le jeûne, il est recommandé de pratiquer une activité physique non stressante, de modifier son comportement ainsi que son mode de vie et d’utiliser des techniques de relaxation.
- Les exercices d’aérobic, la gymnastique et/ou le yoga doivent être ajoutés au jeûne hydrique, et leur intensité doit être adaptée à l’état de la personne.
- L’introspection comportementale et les modifications du mode de vie visent à aider la personne qui jeûne à identifier les causes possibles de l’état qu’elle souhaite améliorer, à renforcer sa motivation pour le jeûne et à prévenir les défaillances du régime de jeûne.
- Les thérapies de relaxation telles que la relaxation musculaire, les techniques de respiration, la méditation et la visualisation peuvent être utiles pour minimiser les éventuels effets désagréables du jeûne hydrique et pour maintenir le jeûne.
Étape 6 : Décider du moment de la rupture du jeûne hydrique
Terminer le jeûne est très individuel. Quand vous stoppez le jeune, cela va dépendre de plusieurs facteurs comme la santé physique, l’état psychologique et les circonstances personnelles de l’individu.
Si vous ne savez pas quand arrêter le jeûne hydrique, voici quelques signes :
- La non-conformité, c’est-à-dire le non-respect du régime de jeûne hydrique.
- L’apparition d’arythmies graves, voire mortelles.
- Problèmes d’estomac et de reflux.
- Anomalies électrolytiques graves.
- Dépression circulatoire ou cardiaque avec diminution de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle.
Voici les six premières étapes à suivre avant de commencer un jeûne à base d’eau.
Étape 7 : Comment ne pas reprendre du poids après un jeûne hydrique ?
Après le jeûne hydrique, il faudra reprendre lentement et progressivement une alimentation avec des aliments entiers et naturels. Suivre une alimentation saine avec une pratique régulière de sport est primordial pour maintenir les effets positifs du jeûne hydrique sur le long terme.
L’objectif de l’ensemble du processus du jeûne est de créer un environnement dans lequel le corps peut se guérir lui-même. Cependant, il est important de se rappeler que le suivi et la supervision pendant le processus de jeûne sont nécessaires pour garantir l’efficacité et la sécurité.
Les erreurs courantes lors du jeûne hydrique !
La première erreur, c’est de commencer trop vite, sans avoir de préparation, avoir des objectifs irréalistes, ne pas boire assez d’eau et de ne pas mettre en œuvre les principaux changements de comportement.
Ne pas prêter attention à ces problèmes peut diminuer l’efficacité du jeûne hydrique et peut même avoir des effets négatifs sur le bien-être du jeûneur.

- Commencer trop vite : faire un jeûne hydrique trop vite, c’est comme vouloir faire un marathon sans s’entraîner, c’est n’importe quoi ! Quand vous faites ce genre de jeûne, il faut prendre cela très au sérieux. Ne pas se préparer d’un point de vue mental, physique ou émotionnel, c’est l’échec quasi assuré.
- Préparation insuffisante : commencer un jeûne hydrique sans consultation est risqué. Ces étapes sont essentielles pour s’assurer que le jeûne hydrique est le bon choix pour un individu et que le jeûne ne mettra pas sa santé en danger de quelque manière que ce soit.
- Objectifs irréalistes : Ne pas confondre objectif et rêve. Le jeûne hydrique doit être effectué de manière progressive, surtout pour les personnes n’ayant jamais réalisé ce genre d’expérience au préalable.
- Ne pas s’hydrater assez : Il ne reste que ça, ne vous en privez pas ! Boire de l’eau est essentiel durant votre période de jeûne, si vous ne buvez pas assez, cela peut s’avérer dévastateur pour votre santé.
- Ne pas mettre en œuvre les principaux changements de comportement : Pour finir, si vous ne faites pas d’exercice, la modification du comportement et du mode de vie et les techniques de relaxation pendant la période de jeûne, ainsi qu’au-delà, vous obtiendrez des résultats inférieurs à la normale.
Quels sont les avantages du jeûne hydrique pour la santé ?
Pratiquer le jeûne hydrique peut donner les avantages suivant :
- Réduction de la tension artérielle
- Amélioration de l’insuline
- Régulation de la sensibilité à la leptine
- Diminution des maladies chroniques
1. Réduire la pression artérielle
Le jeûne hydrique peut diminuer la pression artérielle. Selon une étude publiée dans le Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics par le Dr Alan Goldhamer, le jeûne hydrique supervisé médicalement semble être une méthode sûre et efficace pour abaisser la tension artérielle. L’(IMC) des patients sont représentés graphiquement ci-dessous.

Les mécanismes exacts ne sont pas clairs, mais le jeûne semble réduire les niveaux de sodium, diminuer le cholestérol et aider à contrôler le diabète, qui sont tous des facteurs de risque d’hypertension artérielle.
2. Améliore la sensibilité à l’insuline
Le jeûne hydrique est très faible en calories, ce qui peut améliorer l’action de l’insuline et améliorer l’utilisation du glucose, des mécanismes souvent anormaux dans le diabète et le syndrome métabolique selon l’étude du Dr Valter Longo.
3. Régule la sensibilité à la leptine
Le jeune hybride augmenterait la sensibilité à la leptine. Dans une étude menée par le Dr Hamed Varkaneh Kord, il a été démontré que le jeûne hydrique ou le jeûne très hypocalorique suscite une réduction significative des concentrations sériques de leptine, ce qui augmente la sensibilité des tissus à la leptine.
La leptine est une hormone qui module l’appétit et peut-être utilisée comme marqueur de l’inflammation. Ses niveaux supprimés indiquent un état d’inflammation supprimée et peuvent améliorer la réponse des cellules aux actions de l’insuline.
4. Diminution des maladies chroniques
D’après l’Institute for Functional Medicine, le jeûne hydrique peut améliorer et atténuer les maladies chroniques telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète ainsi que le déclin neurocognitif.
Ils suggèrent que le jeûne hydrique améliore la santé métabolique en améliorant la sensibilité à l’insuline, les marqueurs lipidiques sanguins, l’hypertension et les marqueurs inflammatoires, qui jouent tous un rôle dans la progression des maladies chroniques.
Les dangers du jeûne hydrique !
Voici quelques dangers du jeûne hydrique : la déshydratation, l’hypertension orthostatique, l’aggravation d’autres problèmes de santé, la perte d’un mauvais type de poids et une longue liste de problèmes modérés comme les maux de tête et les douleurs dorsales.

Une étude menée par le Dr John Finnell démontre que parmi les effets indésirables les plus fréquents liés au jeûne hydrique, sont :
- Fatigue – 48,2 %
- Insomnie – 33,5 %
- Nausées – 32,2 %
- Maux de tête – 30,1 %
- Hypertension – 29,2 %
- Présyncope – 28,3 %
- Dyspepsie – 25,9 %
- Maux de dos – 25,7 %
- Douleur aux extrémités – 16 %
- Douleurs abdominales – 15,1 %
- Diarrhée – 14,2 %
- Vomissements – 12,5 %
- Arthralgie – 12,1 %
- Palpitations – 11,4 %
C’est effet la, ne sont généralement pas dramatique mais attention, dans certains cas, cela peut devenir plus sérieux ! Voyons cela maintenant.
1. Les causes de la déshydratation
Généralement 20 à 30% de l’eau provient de notre alimentation. Vous le comprenez, la déshydratation peut vite venir si l’eau des aliments n’est pas remplacée par une quantité d’eau suffisante.
La déshydratation peut se manifester par des symptômes et des signes tels que la soif, la léthargie, les maux de tête, la confusion, les vertiges, les yeux enfoncés et la sécheresse de la peau et des muqueuses.
2. Créer une hypotension orthostatique
L’hypotension orthostatique et la syncope désignent une baisse significative de la pression artérielle suivie d’une perte de conscience survenant lorsque l’on se lève d’une position couchée. La cause la plus fréquente de l’hypotension orthostatique est la déshydratation, qui peut être provoquée par un jeûne hydrique.
Cette vidéo explique comment l’hypotension orthostatique se produit
3. Aggravation de plusieurs problèmes de santé
Le jeune hybride peut amener à plusieurs problèmes de santé comme la goutte. La goutte est une maladie dans laquelle des taux sanguins élevés d’acide urique provoquent l’accumulation de cristaux d’acide urique dans les articulations, ce qui entraîne des épisodes aigus d’inflammation douloureuse.
Dans le cadre du jeûne hydrique, la dégradation accrue des cellules entraîne une production excessive d’acide urique qui peut précipiter la goutte. Par conséquent, les patients souffrant de goutte ne devraient pas participer au jeûne hydrique.
En outre, des conditions telles qu’une infection active, le diabète sucré, l’anorexie mentale et d’autres troubles de l’alimentation, ainsi que des maladies avancées des systèmes cérébrovasculaires, rénal et hépatique peuvent être aggravées par le jeûne hydrique.
4. Jeûne hydrique perte de poids
Utiliser de l’eau pour perdre du poids via le jeûne hydrique, si c’est mal fait, cela peut créer non seulement la dégradation ou le métabolisme des cellules graisseuses mais aussi des protéines des muscles et des organes viscéraux. Ce type de perte de poids est « inapproprié » car il conduit à la fonte des muscles et des organes.
Vous devez donc absolument faire un jeûne hydrique dans un endroit confortable, sans avoir de stress sur les épaules. Le stress peut augmenter les besoins énergétiques de l’organisme, ce qui peut obliger le corps à décomposer ses réserves de protéines provenant des muscles et des organes internes en plus des graisses.
Combien de temps peut-on réaliser le jeûne hydrique ?
La question n’est pas évidente mais ça peut durer de 1 à 40 jours mais, la durée du jeûne hydrique va déprendre de l’objectif de la personne ainsi que sa santé physique et mentale, son expérience dans les jeunes…
Voici quelques transformations, que j’ai pu trouver sur le net.

En revanche, si vous voulez vraiment perdre du poids sans prendre de risques, vous pouvez récupérer notre formation, vous n’avez rien à perdre car c’est satisfait ou remboursé !